L'Italie, tombeuse de l'Allemagne en 1/2 finale comme en 2006, se qualifie pour la finale de l'Euro et se prépare à affronter l'Espagne. Au terme d'un match maitrisé, l'Italie décroche une qualification logique et méritée.

En début de match, l'Italie est fébrile, principalement Buffon, pas du tout rassurant sur 2 ballons chauds. L'Allemagne n'en profite pas et les Italiens vont peu à peu prendre le dessus. Derrière, l'Allemagne a decidé de faire des visites gratuites. Cassano se joue d'Hummels, très bon jusque là, et Balotelli est le seul à jouer face à Badstuder. L'Italie prend les commandes et s'intalle dans ce match, avec encore un Pirlo magnifique de talent, de justesse.

Les Allemands n'y sont pas, à croire que s'installe un syndrôme de la demi-finale. On sais y arriver mais pas aller plus loin (2006, 2010, 2012). Depuis 1996, l'Allemagne n'a plus gagné, elle devra attendre encore au moins 2 ans. Low, le romantique, a réussi à changer la philosophie de cette équipe, à produire un football très agréable mais n'arrive pas à gagner, et c'est quand même embetant. Peut-il être démis de ses fonctions ? L'avenir le dira.

Si l'Allemagne n'y arrive pas, c'est qu'aussi en face, l'Italie est très forte. On avait peur qu'ils soient émoussés suite à leur prolongation en 1/4 face à l'Angleterre dimanche et aux 2 jours en moins de récupération que les Allemands. Que nenni. A se demander si tout ce qui pourrait jouer contre eux ne les rend pas finalement plus fort. Derrière, Barzagli - Bonucci c'est solide. Et devant, Super Mario, le controversé, est inpsiré. Un superbe second but envoie les siens à Kiev et lui permet de sortir ses muscles. L'Italie est en finale. Elle le doit à ses joueurs talentueux. Elle le doit à Prandelli, qui arrive à tirer le meilleur de cette équipe en la faisant très bien jouer, en apportant un vent de nouveauté dans cette sélection. Elle le doit surtout à ses valeurs, à cette solidarité, cette cohésion, cette hargne qui animent ce groupe assez incroyable. A croire, que les évènements avant le début de la compétition, comme en 2006, ont permis à ce groupe de se souder.

L'Italie mérite amplement sa qualification car elle a été au dessus de l'Allemagne sur tous les plans. Maintenant, l'Espagne l'attend. L'Italie veut une deuxième couronne européenne, l'Espagne rêve du grand 3 : une troisième victoire européenne et un triplé inédit (Euro - Coupe du Monde - Euro). Et nous, on salive ...